De 1830 à 1899, faits saillants de la vie gembloutoise.

03/12/2014 16:41

En 1831, on commence à paver les rues et les places du centre de la localité.

En 1836, la ville possède 1.400 mètres de rues pavées. Pour l’entretien de la voirie, un droit de péage est instauré pour 10 ans.

Pour éviter les épidémies (le choléra en 1832, le typhus..) provoquées par les nombreux ruisseaux pollués qui traversent la ville, on creuse des puits et on édifie des fontaines à de nombreux endroits.

L’éclairage public fait son apparition avec des réverbères à  huile, puis au pétrole.

La sécurité des 2.200 habitants est assurée par un commissaire de police, deux gardes champêtres  et une brigade de gendarmerie, sans compter la garde civique.

En 1836, une compagnie de sapeurs-pompiers volontaires est créée.

La commune assure un enseignement primaire. L’école communale des garçons est confiée, en 1840, aux Frères des Ecoles chrétiennes jusqu’en 1859. Les Sœurs de Notre-Dame sont chargées de l’instruction des filles jusqu’en 1860. En 1859, suite à un différend entre les Frères des Ecoles chrétiennes et la ville, l’école communale des garçons passe aux mains d’instituteurs laïques et la Congrégation ouvre une école libre. En 1860, l’école des filles est aussi reprise par la commune alors que les Sœurs de Notre-Dame quittent le cloître de l’ancienne abbaye où va s’installer l’Institut agricole de l’Etat nouvellement créé. En 1862, les religieuses créent à leur tour une école primaire dans un nouveau bâtiment, place Saint-Guibert.

En matière de transport et de mobilité, il existe un service de messagerie vers Namur, Wavre et Fleurus. Des diligences relient Gembloux à Wavre, Namur et Sombreffe.

C’est en 1851 qu’a commencé la construction du chemin de fer Bruxelles-Namur. Gembloux est reliée à la capitale en 1855 et à Namur, l’année suivante. La ligne de chemin de fer de Ligny à Sauvenière est ouverte en 1865 pour être ensuite prolongée vers Fleurus et Landen.

En 1864, le cours de l’Orneau est voûté dans le bas de la ville (place de l’Orneau) et les trois ponts qui franchissaient  la rivière à cet endroit sont supprimés.

En 1866 une grave épidémie s’abat sur la ville. Vu le nombre des décès,  les cérémonies funèbres sont supprimées. Chaque jour une charrette ramasse les morts. Les corps étaient empilés dans des fosses dans le vieux cimetière et recouverts de chaux vive. Les paillasses infectées étaient brûlées rue Chapelle Moureau.  Le nombre d’habitants descend alors à 2.066.unités.

 En 1869, le conseil communal décide la construction d’un nouveau cimetière. Trois ans plus tard, le vieux cimetière autour de l’ancienne église Saint-Jacques (dont le beffroi  reste le seul vestige) est désaffecté. L’emplacement est vendu à l’Etat au profit de l’institut agronomique.

En 1875, un nouvel  hôtel de ville est inauguré sur l’actuelle place de l’Hôtel de Ville ; il remplace l’ancienne maison de ville qui de trouvait dans la Grand’rue

En 1876, on commence à doter la ville d’un réseau d’égouts et en 1892, l’Orneau est recouvert entièrement, du bas de la ville à l’Entrée Jacques.

1877 voit l’ouverture de la ligne de chemin de fer vers Jemeppe- s- Sambre.

En 1880, les gens aisés commencent à s’éclairer au gaz. Ce ne sera qu’en 1909 que l’éclairage public utilisera ce procédé.

En 1888, le vieil hôpital Saint-Jacques situé dans la Grand’rue est remplacé par un nouveau bâtiment qui porte le nom de son fondateur, le juge Alfred Delrue.

En 1889, le conseil communal marque son accord pour la création d’une ligne vicinale de Gembloux à Incourt. Cette voie entrera en service en 1912.

A partir de 1898, le téléphone fonctionne dans la localité.

 

Source: bulletin du CRAHG n° 75 - 2013  (s) Michel Condrotte